vendredi 29 juin 2007

Retrouver...

Retrouver l'envie d'écrire pour réfléchir et avancer un peu....
Faire le point aussi sur certaines choses qui se présentent et dont on ne comprend pas toujours l'impact qui se dégage de leurs venues...
Besoin peut être de raconter mon quotidien et de regarder ma vie qui s'écoule au fil des mots...
Alors, on y va, on se lance.....
Ce matin réveil tardif, nuit agitée forcement et mal de dos, car je dors quasiment sur une planche. J'ai un vrai intérêt pour le Japon, mais décidément je ne comprendrai jamais comment dormir sur des lattes en bois. Cela vous rentre dans le dos, les fesses et c'est l'horreur absolue dans toute sa grandeur lorsque le matin vient, les chants des oiseaux qui vous polluent les rêves et votre balcon, dès cinq heures et que la douleur se fait jour... l'éveil des paupières.
Pour commencer, mauvaise nouvelle en provenance du boulot. Le contrat n'étant pas encore signé avec le futur client de mon futur employeur, je suis dans l'obligation d'attendre encore une semaine et de retourner dans ma chère région du nord. L'occasion pour moi de faire une lessive, manger des cerises pourries et calmer mes nerfs qui sont à vif.
Il faut voir les choses comme elles sont. pas de travail, pas de toit, pas de toit, pas d'assises, pas d'assises pas d'avancements., tout se tient et tout est liés. C'est dire ce que je suis actuellement.... un peu tout et rien à la fois.
Rester calme malgré tout et ne pas se consumer en pure perte. Ne jamais accepter la fatalité et se dire que nos actes déterminent les évolutions successives.
Alors, restons joyeux la vie est belle malgré tout....

J'ai perdu un peu le fil de la réalité ces derniers temps, je ne me suis pas vraiment concentré sur des choses qui doivent évoluer, comme les projets de Com et les contacts indispensables à leurs évolutions. Je ne m'intéresse pas aux différentes innovations qui apparaissent dans ce secteur et le retard s'accumule, oulala, réveille-toi mimi.

Ma tête est envahie d'images et je ne vais sûrement pas me plaindre de ça. Il faut bien entendu penser à vivre, mais vivre dans sa tête est tout aussi précieux. Sur ce point là , je dirais que je pars comme une balle de fusil, cela fuse de partout, cela débarque comme des vagues successives qui m'emportent et me rejettent sur des rives caillouteuses et où je vais écraser ma belle face de cinglé. Si vous pouviez voir mon état...

Une toile traîne devant mes yeux.

La toile ou plutôt ce cassis nu, je le reluque depuis quelques semaines, je me rappelle l'avoir acheté quai Voltaire chez Sennelier il y a de cela 20 ans, je crois. Il lui manque une belle toile de jute, une couche d'apprêt blanc et un fond vaporeux rouge orangé et chaud pour que ce châssis tienne sa parole, son rôle.

Le restant de peinture acrylique est là aussi, la boîte où sommeillent les pinceaux a été retrouvée par hasard et je les caresse du bout des doigts, sachant qu'ils vivront bientôt l'action.

Je sais pertinemment comment cela va s'enclencher. D'abord, les gestes mécaniques qui viendront écraser les couches de couleurs, des minutes, des heures et quelques jours ou le calme précèdera la tempête. C'est un état indispensable, on se familiarise avec son miroir, on fait corps avec la matière, on se laisse doucement, gentiment envahir par ce brouillard coloré, et puis le reste viendra.
....
L'heure approche, je dois rejoindre mon chauffeur qui me conduira à la campagne. Ce soir je vais encore m'isoler au fond d'une pièce et écouter une musique.
Demain, je laisserai glisser sûrement ma main sur une feuille de papier pour renouer l'écriture et le temps s'écoulera....
La suite est une autre histoire, décidément je suis mal inspiré....

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